Epique, colles et Graal
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Epique, colles et Graal
Inara Scion Lun 14 Jan - 12:07
Parce que nos héros sont forcément héroïques, mais pas toujours...
Balade en duo avec Aldyr sur les plages de Calderon, tout ce qu'il y a de plus tranquille, mis à part quelques Skritts errant de ci de là, plus souvent de là d'ailleurs. Errant à la recherche d'un chemin impossible ou presque à trouver, voulant se changer les idées, la bonne occase tout à coup : une championne sorcière à quelques pas de là, qui s'offre à nos appétits héroïques. Et, joie, le combat est déjà entamé, et la dame en question très entourée.
Faut dire que la veille, le frottage de cuir avec un champion troll, à deux seulement, c'était léger.
Nous nous élançons donc, armes à la main et coeur vaillant, mais gardant tout de même une certaine distance de sécurité. D'autant plus qu'elle lance de ces sorts qui font tomber les p'tits gars autour d'elle comme des mouches. Ca moissonne sec, dans le coin, et elle sort d'autres tours de son sac, et hop un trèèèèès grand sort de zone... et hop, Inara dans les pommes.
C'est joli, un combat, quand on est couché par terre. C'est même tellement joli, que presque tout le monde décide de s'y mettre. Ah, Aldyr, toi aussi ?
Dialogue surréaliste entre deux estourbis :
- Ca fauche sec par là...
- Merci d'avoir tenté de me sauver...
- Dis donc, avec le tas, là, les survivants n'arriveront jamais à ressusciter tout le monde !
- Tiens, il n'y en a plus qu'un maintenant (non, ce n'est pas un remake de Highlander)
Admirons alors le beau travail de ce véritable héros, qui solitaire, continue d'affronter la forcenée. Va-t-il tomber ? Oui ? Non ? Presque.... Mais un renfort tombé du ciel - littéralement... enfin, d'une corniche surplombant le lieu - et moins manche que nous autres alités, se bat comme un beau diable à ses côtés, finissant par mettre à genoux l'horriblesse.
Ces deux combattants archangéliques entreprennent alors leur second boulot, celui de la résurrection. Emulation de groupe, les nouveaux ressuscités ressuscitent les toujours inconscients, qui, une fois ressuscités, vont à leur tour ressusciter... C'est beau, c'est grand, ça met presque les larmes aux yeux, mais y'avait du boulot.
Aidons-nous les uns les autres, qu'il disait.
Balade en duo avec Aldyr sur les plages de Calderon, tout ce qu'il y a de plus tranquille, mis à part quelques Skritts errant de ci de là, plus souvent de là d'ailleurs. Errant à la recherche d'un chemin impossible ou presque à trouver, voulant se changer les idées, la bonne occase tout à coup : une championne sorcière à quelques pas de là, qui s'offre à nos appétits héroïques. Et, joie, le combat est déjà entamé, et la dame en question très entourée.
Faut dire que la veille, le frottage de cuir avec un champion troll, à deux seulement, c'était léger.
Nous nous élançons donc, armes à la main et coeur vaillant, mais gardant tout de même une certaine distance de sécurité. D'autant plus qu'elle lance de ces sorts qui font tomber les p'tits gars autour d'elle comme des mouches. Ca moissonne sec, dans le coin, et elle sort d'autres tours de son sac, et hop un trèèèèès grand sort de zone... et hop, Inara dans les pommes.
C'est joli, un combat, quand on est couché par terre. C'est même tellement joli, que presque tout le monde décide de s'y mettre. Ah, Aldyr, toi aussi ?
Dialogue surréaliste entre deux estourbis :
- Ca fauche sec par là...
- Merci d'avoir tenté de me sauver...
- Dis donc, avec le tas, là, les survivants n'arriveront jamais à ressusciter tout le monde !
- Tiens, il n'y en a plus qu'un maintenant (non, ce n'est pas un remake de Highlander)
Admirons alors le beau travail de ce véritable héros, qui solitaire, continue d'affronter la forcenée. Va-t-il tomber ? Oui ? Non ? Presque.... Mais un renfort tombé du ciel - littéralement... enfin, d'une corniche surplombant le lieu - et moins manche que nous autres alités, se bat comme un beau diable à ses côtés, finissant par mettre à genoux l'horriblesse.
Ces deux combattants archangéliques entreprennent alors leur second boulot, celui de la résurrection. Emulation de groupe, les nouveaux ressuscités ressuscitent les toujours inconscients, qui, une fois ressuscités, vont à leur tour ressusciter... C'est beau, c'est grand, ça met presque les larmes aux yeux, mais y'avait du boulot.
Aidons-nous les uns les autres, qu'il disait.
Inara Scion- Messages : 106
Date d'inscription : 08/01/2013
Re: Epique, colles et Graal
Sonja la Rouge Mar 15 Jan - 10:42
Très vivant et très bien raconté, un vrai plaisir !
Ca résume aussi tout ce qui me plait dans ce jeu. Merci !
Ca résume aussi tout ce qui me plait dans ce jeu. Merci !
Sonja la Rouge- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2013
Re: Epique, colles et Graal
Inara Scion Dim 17 Mar - 10:29
GG comme Good Game, GG comme Génial, GG comme Gérard... pardon, je m'égare.
Glandouillage aux abords de l'Arche du Lion, hier soir avec Zhaldyss, devant la carte des menus proposés. Qu'est-ce qui conviendrait pour un samedi soir ? Tester un peu d'Etreinte, se faire inviter chez un sinistre ministre, descendre dans les tréfonds obscurs des Catacombes ? Je vois Livèche passer par là, toute d'envoûteuse habillée, et lui demande son avis. Sa réponse est d'un romantisme à couper le souffle, bien que manquant d'originalité : donnons-nous rendez-vous sous la Tonnelle...
Ca tombe bien, c'est le crépuscule.
Et nous voilà à recruter, pleins d'enthousiasme, qui à l'Arche, qui dans les environs de la Tonnelle. Beaucoup plus d'enthousiasme que de réponses, d'ailleurs, au point que Zhaldyss en vient à proposer de payer les participants, puis en désespoir de cause - si ! c'est une cause désespérante ! - à promettre de laisser voir le haut. Nounours grogne, il a des principes, Zhaldyss susurre :
... De mon crâne...
Faut-il y voir une relation de cause à effet, dans les minute suivantes, le groupe est au complet.
Bon, on s'élance.
C'est d'ailleurs vite vu. Gardienne N°1 a un train à prendre, et des tas de molosses lui courent au train (arrière) pendant que les fleurs nous balancent leurs si poétiques inflorescences mortelles. Et efficaces. Donc, on reprend depuis le début. Ah, on n'est plus que quatre. Pas de problème, Gardienne N°1 nous sort une Gardienne N°2 de sa manche, et on peut repartir.
A se demander ce qu'elles sont censées garder. Le rythme, peut-être. Ca cavale sec, ça n'attend pas, l'une débusque mobs et boss indifféremment, pendant que l'autre garde l'entrée de la tonnelle, on se demande bien pourquoi. Fatalistes, Livèche, Zhaldyss et moi, pataugeons au milieu, balançant des éclairs, des flèches et des Saucisson, autant qu'on le peut. Ca passe... On passe même Malrona, terminant le combat en groupe réduit, parce qu'à trop garder le train, on en oublie de se garder soi-même. Réflexion de Gardienne N°1 pas contente qu'on la ressuscite :
- Ca sert à rien de me rez une fois à terre !
C'est vrai que Saucisson lui tressautant dessus en poussant de petits grognements porcins, ça pouvait prêter à confusion.
Et c'est reparti, pour les inflorescences, les Crépusculaires, et les Guivres. Sauf que les deux gardiennes ont oublié de nous prévenir, et partent dans un rush sauvage, lançant un fois que nous sommes à terre, tout espoir perdu :
- Run ! rush ! On perd du temps sinon ! Pi y'a rien à looter, c'pas intéressant, et pis j'vais fracasser mon équipement pour rien.
Un peu énervée, en parfaite symbiose avec mon ours, je grogne :
Dans un groupe, on se concerte avant, non ?
Je passe les détails sur l'échange de vue qui suivit. Parce que, ça ne sert à rien, c'est comme rusher aveuglément.
Retour donc à la case départ, réparations, et on continue. Sur un air de déjà vu, Gardienne N°1 va débusquer Fyonna et ses oeufs, pendant que Gardienne N°2 retourne à l'entrée de la Tonnelle y méditer. Les trois mêmes, nous nous tenons au milieu, sortant d'une même voix la même absurdité :
Heu... Faudrait p't'être attendre, non ?
Apparemment, non.
Heureusement, Gardienne N°1 connaît la Tonnelle comme son espadon, et n'oublie pas de nous prévenir :
Pas touche aux oeuf et pull Fyonna dans le tunnel !
L'omelette est à moitié évitée, nous préparons un steak de Fyonna, et courons vers le coffre. Ah tiens, des Palpepierres et autres monstuosités arachnoïdes traînent au milieu. Tout s'éclaire. Gardienne N°1 voulait en fait, se faire sa propre omelette. Zhaldyss lâche, sarcastique :
Et à part ça, faut rusher...
On continue donc, dans la joie et la bonne humeur, mais à peine repartis, voilà que sonne le cri de guerre devenu leitmotiv :
Rush !
Je balance un "Non !" aussi laconique que désespéré, mais apparemment, ce n'était pas une question, moins encore une concertation. Livèche qui a tenté de suivre à la fois l'injonction et Gardienne N°2, se retrouve à terre un peu plus loin, Zhaldyss et moi combattons avec l'énergie du désespoir, et Gardienne N°1 se couche. Non, elle ne tombe pas, elle se choisit un coin tranquille à l'entrée du tunnel, et se couche, pendant que nous sautons, esquivons, nous démenons, sans que cela ne perturbe son sommeil. Une fois la zone nettoyée, elle consent à se réveiller. Sa nuit lui ayant porté conseil, elle nous quitte, suivie dans la foulée de Gardienne N°2 qui n'apprécie pas de laver plus propre.
Bon, ben on est trois... Mais d'une réflexion de la sage Zhaldyss, à trois, ça peut être mieux qu'à cinq...
Nous avons nettoyé la zone, lavé plus blanc que blanc, nous sommes portés secours mutuellement dès que l'une ou l'autre faiblissait, avec l'envie d'y aller, au fond de cette Tonnelle, et la certitude qu'on ne se lâcherait pas. L'arbre a mis du temps à tomber, mais il est tombé et nous sommes restées debout, pour finir par un magnifique :
GG !
Et cette fois, ce n'était pas une figure de style, non.
Glandouillage aux abords de l'Arche du Lion, hier soir avec Zhaldyss, devant la carte des menus proposés. Qu'est-ce qui conviendrait pour un samedi soir ? Tester un peu d'Etreinte, se faire inviter chez un sinistre ministre, descendre dans les tréfonds obscurs des Catacombes ? Je vois Livèche passer par là, toute d'envoûteuse habillée, et lui demande son avis. Sa réponse est d'un romantisme à couper le souffle, bien que manquant d'originalité : donnons-nous rendez-vous sous la Tonnelle...
Ca tombe bien, c'est le crépuscule.
Et nous voilà à recruter, pleins d'enthousiasme, qui à l'Arche, qui dans les environs de la Tonnelle. Beaucoup plus d'enthousiasme que de réponses, d'ailleurs, au point que Zhaldyss en vient à proposer de payer les participants, puis en désespoir de cause - si ! c'est une cause désespérante ! - à promettre de laisser voir le haut. Nounours grogne, il a des principes, Zhaldyss susurre :
... De mon crâne...
Faut-il y voir une relation de cause à effet, dans les minute suivantes, le groupe est au complet.
Bon, on s'élance.
C'est d'ailleurs vite vu. Gardienne N°1 a un train à prendre, et des tas de molosses lui courent au train (arrière) pendant que les fleurs nous balancent leurs si poétiques inflorescences mortelles. Et efficaces. Donc, on reprend depuis le début. Ah, on n'est plus que quatre. Pas de problème, Gardienne N°1 nous sort une Gardienne N°2 de sa manche, et on peut repartir.
A se demander ce qu'elles sont censées garder. Le rythme, peut-être. Ca cavale sec, ça n'attend pas, l'une débusque mobs et boss indifféremment, pendant que l'autre garde l'entrée de la tonnelle, on se demande bien pourquoi. Fatalistes, Livèche, Zhaldyss et moi, pataugeons au milieu, balançant des éclairs, des flèches et des Saucisson, autant qu'on le peut. Ca passe... On passe même Malrona, terminant le combat en groupe réduit, parce qu'à trop garder le train, on en oublie de se garder soi-même. Réflexion de Gardienne N°1 pas contente qu'on la ressuscite :
- Ca sert à rien de me rez une fois à terre !
C'est vrai que Saucisson lui tressautant dessus en poussant de petits grognements porcins, ça pouvait prêter à confusion.
Et c'est reparti, pour les inflorescences, les Crépusculaires, et les Guivres. Sauf que les deux gardiennes ont oublié de nous prévenir, et partent dans un rush sauvage, lançant un fois que nous sommes à terre, tout espoir perdu :
- Run ! rush ! On perd du temps sinon ! Pi y'a rien à looter, c'pas intéressant, et pis j'vais fracasser mon équipement pour rien.
Un peu énervée, en parfaite symbiose avec mon ours, je grogne :
Dans un groupe, on se concerte avant, non ?
Je passe les détails sur l'échange de vue qui suivit. Parce que, ça ne sert à rien, c'est comme rusher aveuglément.
Retour donc à la case départ, réparations, et on continue. Sur un air de déjà vu, Gardienne N°1 va débusquer Fyonna et ses oeufs, pendant que Gardienne N°2 retourne à l'entrée de la Tonnelle y méditer. Les trois mêmes, nous nous tenons au milieu, sortant d'une même voix la même absurdité :
Heu... Faudrait p't'être attendre, non ?
Apparemment, non.
Heureusement, Gardienne N°1 connaît la Tonnelle comme son espadon, et n'oublie pas de nous prévenir :
Pas touche aux oeuf et pull Fyonna dans le tunnel !
L'omelette est à moitié évitée, nous préparons un steak de Fyonna, et courons vers le coffre. Ah tiens, des Palpepierres et autres monstuosités arachnoïdes traînent au milieu. Tout s'éclaire. Gardienne N°1 voulait en fait, se faire sa propre omelette. Zhaldyss lâche, sarcastique :
Et à part ça, faut rusher...
On continue donc, dans la joie et la bonne humeur, mais à peine repartis, voilà que sonne le cri de guerre devenu leitmotiv :
Rush !
Je balance un "Non !" aussi laconique que désespéré, mais apparemment, ce n'était pas une question, moins encore une concertation. Livèche qui a tenté de suivre à la fois l'injonction et Gardienne N°2, se retrouve à terre un peu plus loin, Zhaldyss et moi combattons avec l'énergie du désespoir, et Gardienne N°1 se couche. Non, elle ne tombe pas, elle se choisit un coin tranquille à l'entrée du tunnel, et se couche, pendant que nous sautons, esquivons, nous démenons, sans que cela ne perturbe son sommeil. Une fois la zone nettoyée, elle consent à se réveiller. Sa nuit lui ayant porté conseil, elle nous quitte, suivie dans la foulée de Gardienne N°2 qui n'apprécie pas de laver plus propre.
Bon, ben on est trois... Mais d'une réflexion de la sage Zhaldyss, à trois, ça peut être mieux qu'à cinq...
Nous avons nettoyé la zone, lavé plus blanc que blanc, nous sommes portés secours mutuellement dès que l'une ou l'autre faiblissait, avec l'envie d'y aller, au fond de cette Tonnelle, et la certitude qu'on ne se lâcherait pas. L'arbre a mis du temps à tomber, mais il est tombé et nous sommes restées debout, pour finir par un magnifique :
GG !
Et cette fois, ce n'était pas une figure de style, non.
Inara Scion- Messages : 106
Date d'inscription : 08/01/2013
Re: Epique, colles et Graal
Sonja la Rouge Dim 17 Mar - 15:57
Les joies du pick up...et des sales habitudes (Ruuuuuush ! )
Je déteste les cons pressés, alors que le citron pressé c'est très bon. J'espère juste pour eux qu'ils vivent pas leur vie sur le même principe...mais j'en doute.
Je déteste les cons pressés, alors que le citron pressé c'est très bon. J'espère juste pour eux qu'ils vivent pas leur vie sur le même principe...mais j'en doute.
Sonja la Rouge- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2013
Re: Epique, colles et Graal
Trépanation Lun 18 Mar - 0:17
Je m'inscris en faux, tout est faux ! C'est un coup monté...
Trépanation- Messages : 55
Date d'inscription : 08/01/2013
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