Les contes de l'Ours
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Les contes de l'Ours
Sonja la Rouge Ven 12 Juil - 19:02
Je l'avais trouvé, inanimé,ensanglanté, ses vêtements en loques, au beau milieu d'un camp de centaures du plateau de Diessa. En quelques volées de flèches j'avais nettoyé les environs, et pendant que mon ours montait la garde je l'avais ranimé, comme je l'ai fait tant de fois pour des aventuriers imprudents. Il était vraiment dans un sale état, et la pauvreté de ses équipements indiquait clairement qu'il n'avait aucune chance de survie dans cette région. Encore un humain prétentieux qui va retourner en courant dans les jupes de sa reine, avais je pensé.
Mais à ma grande surprise, sitôt relevé et sans prendre la peine de me remercier, il avait saisi son arc et s'était mis à courir en tous sens, tirant sur tout ce qui bougeait! Un fou...je suis tombée sur un fou! Alertés par le remue ménage, un chef centaure et ses deux lieutenants vinrent se mêler au combat, pendant que les catapultes arrosaient la zone. Un véritable enfer s'était déchainé et pendant un moment la lutte pour survivre absorba toute mon attention. Poser mes pièges, esquiver les attaques, guider mon fidèle Iceberg de la voix, et tirer, vite, inlassablement. Fort heureusement quelques aventuriers vinrent nous prêter main forte, et bientôt le sol fut jonché des cadavres de centaures. Je ranimai une fois encore mon inconnu, mais avant qu'il ne puisse faire un geste je l'avais attrapé par ce qui restait de son manteau et trainé de force hors du camp, vers un endroit relativement sur.
Comment t'appelles tu, toi qui est fatigué de la vie ?
Il me gratifia d'un curieux regard, un peu absent, avant de répondre en grommelant:Ours...
Il tentait en même temps de rassembler les restes épars de ses vêtements autour de lui, sans grand succès il faut dire. Je fus saisie d'une crise de fou rire, dont il ne sembla nullement s'offusquer.
Viens, suis moi, tu ne peux pas rester comme ça. Je t'emmène au village le plus proche, faire réparer tout ça.
Il grommela un vague merci, mais avait l'air plutôt content de me suivre. Etrange personnage...inexpérimenté et un peu suicidaire, mais un être hors norme sans aucun doute. Et puis "Ours" ça me plaisait bien comme nom.
Mais à ma grande surprise, sitôt relevé et sans prendre la peine de me remercier, il avait saisi son arc et s'était mis à courir en tous sens, tirant sur tout ce qui bougeait! Un fou...je suis tombée sur un fou! Alertés par le remue ménage, un chef centaure et ses deux lieutenants vinrent se mêler au combat, pendant que les catapultes arrosaient la zone. Un véritable enfer s'était déchainé et pendant un moment la lutte pour survivre absorba toute mon attention. Poser mes pièges, esquiver les attaques, guider mon fidèle Iceberg de la voix, et tirer, vite, inlassablement. Fort heureusement quelques aventuriers vinrent nous prêter main forte, et bientôt le sol fut jonché des cadavres de centaures. Je ranimai une fois encore mon inconnu, mais avant qu'il ne puisse faire un geste je l'avais attrapé par ce qui restait de son manteau et trainé de force hors du camp, vers un endroit relativement sur.
Comment t'appelles tu, toi qui est fatigué de la vie ?
Il me gratifia d'un curieux regard, un peu absent, avant de répondre en grommelant:Ours...
Il tentait en même temps de rassembler les restes épars de ses vêtements autour de lui, sans grand succès il faut dire. Je fus saisie d'une crise de fou rire, dont il ne sembla nullement s'offusquer.
Viens, suis moi, tu ne peux pas rester comme ça. Je t'emmène au village le plus proche, faire réparer tout ça.
Il grommela un vague merci, mais avait l'air plutôt content de me suivre. Etrange personnage...inexpérimenté et un peu suicidaire, mais un être hors norme sans aucun doute. Et puis "Ours" ça me plaisait bien comme nom.
Sonja la Rouge- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2013
Re: Les contes de l'Ours
Ours Mar 23 Juil - 11:51
je suis ne quelque part dans une contrée lointaine,le souffle du vent glacé courait dans la caverne,
de mon enfance rien aucun souvenir,mes parents sont comme le néant inexistant,et pourtant je ne me souviens pas avoir été malheureux.
je m’éveillais au monde naïf,volontaire et curieux de la vie.une seule chose m'importait vivre !!!!
les lames pourpres était mon existence et un rôdeur j’étais,çà je le savais.
je parcourais donc le monde avec mon fidèle compagnon,et au gré des batailles j'apprenais.Souvent perdant en me disant que ce monde était âpre et difficile jusqu'au jour ou elle apparut.
une force tranquille de la nature un visage empreint de sérénité mais d’où venait elle ?
j’étais sur le plateau de Dessa des centaures dans tout les coins et encore une fois j’étais mis a mal,ma reine devait bien être déçu par mes défaites constantes.
elle me ranima comme bien d'autres l'avait fait avant elle mais elle dégageait une telle aura que je fut subjugué.
ce fut alors l'enfer autour de moi et avant que je ne comprennes quoi que ce soit je me retrouvais inanimé au sol.
encore une fois elle me ranima et m'emporta loin de ce tumulte,je me laissait faire,moi si craintif envers les autres si Orgueilleux si solitaire je me laissais faire !!!
elle m’emmena dans un village proche me fit réparer,je lui grommelais mon nom et lui demandais le sien,curieux de savoir qui était ce personnage si mystérieux !!!
elle me répondit :Sonja la Rouge
de mon enfance rien aucun souvenir,mes parents sont comme le néant inexistant,et pourtant je ne me souviens pas avoir été malheureux.
je m’éveillais au monde naïf,volontaire et curieux de la vie.une seule chose m'importait vivre !!!!
les lames pourpres était mon existence et un rôdeur j’étais,çà je le savais.
je parcourais donc le monde avec mon fidèle compagnon,et au gré des batailles j'apprenais.Souvent perdant en me disant que ce monde était âpre et difficile jusqu'au jour ou elle apparut.
une force tranquille de la nature un visage empreint de sérénité mais d’où venait elle ?
j’étais sur le plateau de Dessa des centaures dans tout les coins et encore une fois j’étais mis a mal,ma reine devait bien être déçu par mes défaites constantes.
elle me ranima comme bien d'autres l'avait fait avant elle mais elle dégageait une telle aura que je fut subjugué.
ce fut alors l'enfer autour de moi et avant que je ne comprennes quoi que ce soit je me retrouvais inanimé au sol.
encore une fois elle me ranima et m'emporta loin de ce tumulte,je me laissait faire,moi si craintif envers les autres si Orgueilleux si solitaire je me laissais faire !!!
elle m’emmena dans un village proche me fit réparer,je lui grommelais mon nom et lui demandais le sien,curieux de savoir qui était ce personnage si mystérieux !!!
elle me répondit :Sonja la Rouge
Ours- Messages : 1
Date d'inscription : 10/07/2013
Re: Les contes de l'Ours
Sonja la Rouge Mer 24 Juil - 8:46
Sonja la Rouge...
Je le dévisageai pensivement. Attablé à la taverne locale, il éclusait sa bière comme un vrai Norn, à grandes lampées bruyantes. Je pouvais le laisser repartir. Il finirait crucifié dans un camp de centaures, mais ce n'était pas mon problème. La Tyrie est un monde sauvage et cruel, en dehors de la relative sécurité des villes, il n'existe qu'une loi, tuer ou être tué. C'est un monde à ma mesure, j'y écrit mes pages de gloire et peu me chaud le sort de ceux qui se sont trompé de chemin.
Mais il y avait quelque chose au fond de ses yeux, une détermination sans faille, une volonté hors norme et un total mépris du danger....j'en avait tant vu de ces godelureaux, certes adroits au maniement des armes, et qui se pâmaient à la première blessure...je leur vouait une haine farouche et plus d'une fois ma flèche, ratant malencontreusement sa cible, s'était fichée dans leur postérieur plutôt que dans l'ennemi ciblé. Non, il était différent, il méritait sa chance.
Bon écoute, je serai brève, tu as tout à apprendre si tu veux survivre encore un peu. Tu peux me suivre, je t'apprendrai l'art du rodeur. Mais si tu n'apprend pas assez vite ou si tu deviens un poids, je te vire. Marché conclu?
Je le dévisageai pensivement. Attablé à la taverne locale, il éclusait sa bière comme un vrai Norn, à grandes lampées bruyantes. Je pouvais le laisser repartir. Il finirait crucifié dans un camp de centaures, mais ce n'était pas mon problème. La Tyrie est un monde sauvage et cruel, en dehors de la relative sécurité des villes, il n'existe qu'une loi, tuer ou être tué. C'est un monde à ma mesure, j'y écrit mes pages de gloire et peu me chaud le sort de ceux qui se sont trompé de chemin.
Mais il y avait quelque chose au fond de ses yeux, une détermination sans faille, une volonté hors norme et un total mépris du danger....j'en avait tant vu de ces godelureaux, certes adroits au maniement des armes, et qui se pâmaient à la première blessure...je leur vouait une haine farouche et plus d'une fois ma flèche, ratant malencontreusement sa cible, s'était fichée dans leur postérieur plutôt que dans l'ennemi ciblé. Non, il était différent, il méritait sa chance.
Bon écoute, je serai brève, tu as tout à apprendre si tu veux survivre encore un peu. Tu peux me suivre, je t'apprendrai l'art du rodeur. Mais si tu n'apprend pas assez vite ou si tu deviens un poids, je te vire. Marché conclu?
Sonja la Rouge- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2013
Re: Les contes de l'Ours
Lylia Sam 10 Aoû - 19:39
Voilà déjà quelques mois que j'étais sortie du Promontoire Divin pour découvrir le monde extérieur. Particulièrement effrayée au début, j'avais fini par m'endurcir et acquérir des pouvoirs et une connaissance qui m'assuraient la survie. Le confort et l'hygiène que j'avais connus au sein de la noblesse me manquaient mais je tentais de gagner le maximum d'argent pour m'offrir le soir les plus belles tavernes.
Cette journée avait été particulièrement éprouvante. Non pas par la difficulté des tâches que l'on m'avait demandé d'accomplir mais par les rencontres infortunées que le destin m'avait imposées. Le soleil se couchait déjà pratiquement et mes poches n'étaient pas assez remplies pour m'assurer le luxe auquel je m'étais habituée. Faute à ce rustre que j'avais croisé et qui avait fait échouer chacune de mes tentatives d'approches discrètes ! Je n'étais pas d'un naturel rancunier mais l'appréhension des odeurs nauséabondes que j'allais devoir supporter ce soir me rendait irritable. J'essayais de chasser en vain ce rôdeur de mon esprit et d'implorer Dwayna pour qu'elle me confie un peu de son indulgence. Ce devait être un apprenti, il n'avait certainement pas volontairement attiré tout ce camp de centaures qui avait eu raison de moi après lui avoir ôté la vie. Il n'avait certainement pas vu mon cadavre lorsque lui, ses bottes crasseuses et déchirées et ses guenilles m'avaient piétinée. Quand j'avais enfin repris mes esprits, m'étais enfin relevée de ces douloureuses blessures et réfugiée près d'un arbre, son animal n'avait certainement pas fait exprès de se soulager sur mes jupons nouvellement achetés...
Je rentrai dans une taverne douteuse et bien loin de mes habitudes en essayant de l'évacuer de mon esprit, quand son visage m'apparut, me tordant l'estomac. Je faillis ressortir aussitôt quand j'aperçus à ses côtés les traits familiers de Sonja, la Norn. Mon humeur se radoucit un peu à cette vue. Bien que cette femme m'eut certainement méprisée, j'avais du respect et de l'égard pour elle. Les quelques fois qu'il m'avait été données de quêter à ses côtés restaient de doux souvenirs.
Mais que pouvait-elle faire avec ce rustre ? Humain qui plus est.
Je décidai d'aller m'attabler avec eux, lançant un regard froid à celui de ma race et souriant à Sonja, lui demandant discrètement qui était cet individu.
Cette journée avait été particulièrement éprouvante. Non pas par la difficulté des tâches que l'on m'avait demandé d'accomplir mais par les rencontres infortunées que le destin m'avait imposées. Le soleil se couchait déjà pratiquement et mes poches n'étaient pas assez remplies pour m'assurer le luxe auquel je m'étais habituée. Faute à ce rustre que j'avais croisé et qui avait fait échouer chacune de mes tentatives d'approches discrètes ! Je n'étais pas d'un naturel rancunier mais l'appréhension des odeurs nauséabondes que j'allais devoir supporter ce soir me rendait irritable. J'essayais de chasser en vain ce rôdeur de mon esprit et d'implorer Dwayna pour qu'elle me confie un peu de son indulgence. Ce devait être un apprenti, il n'avait certainement pas volontairement attiré tout ce camp de centaures qui avait eu raison de moi après lui avoir ôté la vie. Il n'avait certainement pas vu mon cadavre lorsque lui, ses bottes crasseuses et déchirées et ses guenilles m'avaient piétinée. Quand j'avais enfin repris mes esprits, m'étais enfin relevée de ces douloureuses blessures et réfugiée près d'un arbre, son animal n'avait certainement pas fait exprès de se soulager sur mes jupons nouvellement achetés...
Je rentrai dans une taverne douteuse et bien loin de mes habitudes en essayant de l'évacuer de mon esprit, quand son visage m'apparut, me tordant l'estomac. Je faillis ressortir aussitôt quand j'aperçus à ses côtés les traits familiers de Sonja, la Norn. Mon humeur se radoucit un peu à cette vue. Bien que cette femme m'eut certainement méprisée, j'avais du respect et de l'égard pour elle. Les quelques fois qu'il m'avait été données de quêter à ses côtés restaient de doux souvenirs.
Mais que pouvait-elle faire avec ce rustre ? Humain qui plus est.
Je décidai d'aller m'attabler avec eux, lançant un regard froid à celui de ma race et souriant à Sonja, lui demandant discrètement qui était cet individu.
Lylia- Messages : 15
Date d'inscription : 09/01/2013
Re: Les contes de l'Ours
Sonja la Rouge Dim 11 Aoû - 16:45
L'Ours me jette un de ses curieux regards, semi absents. Je me demande brièvement s'il n'abuse pas de ces substances que prennent les chamans pour provoquer leurs transes, ou si cet état est naturel chez lui.Rien n'indique que ma proposition soit parvenue à ses oreilles, voire à sa compréhension.
A ce moment un jeune humaine me salue et rejoint notre table. Son visage m'est familier...oui, Lilya, élémentaliste prometteuse quoiqu'un peu précieuse à mon goût. Mon amie Alessia me l'a présentée, et nous avons effectué quelques missions ensemble. Elle me semble fort contrariée, et ses atours d'ordinaire impeccables sont dans un bien triste état. Je la convie à s'asseoir et me sent tenue de faire les présentations.
Lilya, voici l'Ours, un rôdeur que j'ai trouvé dans un camp de centaures. Je venais de lui proposer de rejoindre les Pourpres; afin de parfaire son apprentissage.
A ce moment un jeune humaine me salue et rejoint notre table. Son visage m'est familier...oui, Lilya, élémentaliste prometteuse quoiqu'un peu précieuse à mon goût. Mon amie Alessia me l'a présentée, et nous avons effectué quelques missions ensemble. Elle me semble fort contrariée, et ses atours d'ordinaire impeccables sont dans un bien triste état. Je la convie à s'asseoir et me sent tenue de faire les présentations.
Lilya, voici l'Ours, un rôdeur que j'ai trouvé dans un camp de centaures. Je venais de lui proposer de rejoindre les Pourpres; afin de parfaire son apprentissage.
Sonja la Rouge- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2013
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